CHAPITRE II
LES MANUSCRITS
«Les scribes n’ont pas toujours copié
des documents,
ils ont écouté et transcrit,
mais avec des moyens imparfaits et parfois impuissants.»
Henri Potiron[1]
2.1.3. Les outils de travail. Le Corpus
antiphonalium officii
2.1.3.1. Deux limites du côté des
sources
2.1.3.2. Les limites de la
«présentation critique»
2.2. Choix des témoins manuscrits retenus pour
l’étude
2.2.1. Les manuscrits consultés
2.2.2. Critères de choix des
témoins
2.3. Notices des principaux témoins
ACHEN, Bischöfliches Domarchiv- und
Domschatzkammer, Hs 20
BENEVENTO, Biblioteca capitolare 21
BENEVENTO, Biblioteca capitolare 22
KARLSRUHE, Badische Landesbibliothek Aug. LX
KARLSRUHE, Badische Landesbibliothek S.
Georges VI
KLOSTERNEUBURG, Stiftsbibliothek 1012-1013
METZ,
Bibliothèque municipale 83
MONT-RENAUD, Collection privée
SANKT-GALLEN, Stiftsbibliothek 390-391
TOLEDO, Biblioteca capitular 44.1
TOLEDO, Biblioteca capitular 44.2
WORCESTER, Cathedral and Chapter Lib. F. 160
Les livres des chants de la messe ayant déjà fait l’objet d’abondantes descriptions et notre étude accordant une considération majoritaire aux antiennes de l’Office, ce sont les livres de l’Office qui nous retiendront ici.
Les antiennes de l’office sont principalement contenues dans un livre nommé au Moyen Age liber antiphonarius, antiphonarium ou antiphonale[2]. Mais on les trouve aussi dans d’autres livres.
Alors que le mot antiphona est présent dans la littérature liturgique depuis environ cinq siècles, le mot antiphonarius apparaît au viiie s. dans les catalogues des bibliothèques carolingiennes, comme celle de Saint-Wandrille de Fontenelle[3] (787-806), celle de Saint-Riquier[4] (831), dans les écrits d’Amalaire de Metz (775-850) qui dit avoir consulté à Corbie les antiphonaires attribués au pape Adrien (772-795) et offerts à l’abbé Wala (822-835). Ou encore dans l’Ordo du Mont-Blandin, qui se désigne comme tel et évoque de semblables livres romains. En effet, il indique la messe Omnes gentes au VIIe dimanche après la Pentecôte, en précisant: Ista ebdomada non est in antefonarios romanos.
A l’origine, le mot n’est pas réservé à l’office. Puisque la liturgie de cette époque connaît des antiennes de l’office et des antiennes de la messe, il n’est pas étonnant de trouver le mot appliqué aux deux répertoires. Ainsi le manuscrit Monza, Biblioteca capitolare c. 12.75, du xie s., contient-il à la fois un antiphonaire de la messe (f°1-86v) et un antiphonaire de l’office (f°95v-251).
Il est probable que les premiers antiphonaires aient contenu ensemble les antiennes de la messe et celles de l’office[5], comme dans le manuscrit Lucca, Biblioteca capitolare 490, du viiie siècle. Dans le «palimpseste de Turin», Paris, BnF, Grec 2631[6] récemment découvert, antiennes et répons de l’office sont nettement séparés, alors qu’ils sont regroupés pour la messe[7].
A l’époque qui nous intéresse, le liber antiphonarius contient tous les chants de l’office (donc sans psaumes ni lectures) rangés selon l’ordre de l’année liturgique. Selon les cas, les fêtes des saints (sanctoral) sont soit mêlées aux temps liturgiques (temporal), soit complètement séparées, soit mêlées par sections.
Les antiennes de l’office ne se rencontrent pas seulement dans les antiphonaires mais aussi dans d’autres livres. Les psautiers ne contiennent en général que les antiennes de l’office férial. Les bréviaires fusionnent en un seul livre tous les éléments nécessaires au chant de l’office[8]. Les listes des plus anciens bréviaires ont été dressées par S.J.P. Van Dijk[9], B. Stäblein[10] et P. Salmon[11]. Du point de vue de notre étude, les bréviaires notés contituent donc une source majeure, à côté des antiphonaires.
Les études relatives à l’office, aux antiennes et aux répons ont reçu un essor décisif au cours des années 60-70 grâce à la publication d’une synopse de 12 anciens témoins manuscrits de l’office. Il s’agit du Corpus antiphonalium officii, en abrégé ici CAO édité par R.-J. Hesbert. Compte tenu de l’importance de cette source pour notre étude, il est nécessaire de la présenter un peu plus en détail et de la commenter.
L’ouvrage comprend six volumes, publiés entre 1963 et 1979.
Les deux premiers volumes constituent une synopse de 12 témoins anciens de l’office, avec le cursus séculier dans le premier (1963), et le cursus monastique dans le second (1965).
Six manuscrits suivent le cursus «séculier»
C |
Paris |
BnF lat |
17 436 |
ixe |
Compiègne |
sans notation |
G |
Durham |
Chapitre |
B iii II |
xie |
Liège |
neumes |
B |
Bamberg |
Staatsbibl. |
lit. 23 |
xie |
Bamberg |
neumes |
E |
Ivrea |
Bibl. cap. |
33 |
x-xie |
Ivrée ou Pavie |
neumes |
M |
Monza |
Bibl. cap. |
c 12/75 |
xie |
Monza |
neumes |
V |
Verona |
Bibl. cap. |
XCVIII |
xie |
Vérone |
neumes |
Six manuscrits suivent le cursus «monastique»
H |
St. Gallen |
Stiftsbibl. |
390-391 |
x-xie |
Saint-Gall |
neumes |
R |
Zürich |
Zentralbibl. |
Rh 28 |
xiiie |
Rheinau |
neumes |
D |
Paris |
BnF lat |
17 296 |
xiie |
S. Denis |
sur lignes |
F |
Paris |
BnF lat |
12 584 |
xi-xiie |
S. Maur |
neumes |
S |
London |
Brit. Lib. |
add. 30850 |
fin xie |
Silos |
neumes |
L |
Benevento |
Bibl. cap. |
21 |
fin xiie |
Bénévent |
sur lignes |
Le volume 3, publié en 1968, Invitatoria et antiphonae, contient le texte des antiennes et des invitatoires. Il porte le sous-titre de «editio critica». A la fin du volume 4, consacré au texte des répons, des versets et des hymnes, publié en 1970, Hesbert s’est expliqué sur cette dernière expression et l’a justement nuancée, préférant finalement celle de «présentation critique»[12]. Le texte proposé pour les antiennes et les répons est présenté à la manière d’une édition critique, c’est-à-dire avec un apparat de variantes et un choix de l’éditeur. Mais il ne constitue pas à proprement parler un «texte critique» de ces antiennes et de ces répons.
Les volumes 5 (1975) et 6 (1979) sont directement orientés vers la préparation d’une édition critique du répertoire de l’office, avec reconstitution de l’archétype. Ce n’est pas cette démarche – très sujette à caution aujourd’hui – qui fait leur intérêt pour nous, mais la liste des 800 manuscrits de l’office recensés[13] et l’étude des points de contact et des divergences entre les diverses traditions représentées.
Le CAO présente tout son intérêt lorsqu’il est mis en œuvre en lien avec les fac-similés de manuscrits neumés ou notés. Les tables d’incipits et les bases de données informatisées élaborées depuis une vingtaine d’années[14] n’ont pas rendu cette publication obsolète, et elle conservera longtemps une valeur exceptionnelle pour les études sur l’office. Il est cependant important d’en connaitre quelques limites.
D’abord, les documents retenus par Hesbert ne comportent pas quelques uns des plus anciens témoins du répertoire de l’office: le manuscrit du Mont-Renaud (xe s., neumes français), celui d’Albi Bibliothèque Municipale Rochegude 44 (xe s., quelques neumes aquitains), ou encore le «palimpseste de Turin» (Paris, BnF, Grec 2631).
Ensuite, comme on peut le remarquer en lisant le tableau de la page précédente, le CAO ne fait appel qu’à deux antiphonaires notés sur lignes. Mis à part Compiègne, qui est sans notation (et donc non contrôlé d’un point de vue musical), les autres témoins sont en neumes purs. Il est normal qu’une étude critique recherche les témoins les plus anciens du répertoire, parmi lesquels se trouvent infailliblement les manuscrits en neumes. Mais du point de vue de l’étude des variantes mélodiques, qui est le nôtre, ce primat donné aux manuscrits neumatiques constitue une réelle faiblesse[15].
Déjà dans le cas du Propre de la messe, les manuscrits neumatiques ne nous laissent pas voir bon nombre de variantes mélodiques que nous mettrons en valeur dans les sections 2 et 3 de notre chapitre III. Il en va de même pour le répertoire de l’office. Mais ici, les conséquences en sont bien plus importantes, à raison du décalage dans le temps de la mise par écrit du répertoire[16] et du caractère plus régional des compositions de l’office.
Il existe des témoins diastématiques qui ont conservé un nombre important d’antiennes anciennes que ne nous transmettent pas les manuscrits neumatiques plus anciens. Hesbert les a rencontrés et les a signalés dans sa liste des 800 témoins, mais il leur a accordé une importance nettement insuffisante par rapport aux douze qu’il a retenus pour sa synopse. Ce sont principalement les manuscrits:
Toledo, Biblioteca capitular 44.2 |
Aachen, Domarchiv 20. |
Metz, Bibliothèque municipale 83 |
Ces quatre manuscrits doivent en fait tenir une place importante dans toute étude prenant en compte les plus anciennes sources de l’office.
Il reste à évoquer une dernière limite de ce Corpus, connexe aux questions abordées par la présente recherche. La «présentation critique» des antiennes a porté seulement sur l’édition du texte. Deux antiennes de même texte et de mélodies différentes peuvent ainsi être présentées sous la même notice.
Par exemple, sous le numéro CAO 3708, nous lisons:
Maria Virgo
semper laetare, quae meruisti Christum portare, coeli et terrae Conditorem,
quia de tuo utero protulisti mundi Salvatorem.
Purificatio S. Mariæ |
|
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|
|
|
|
|
|
|
S |
|
|
Assumptio |
C |
B |
E |
M |
V |
H |
R |
D |
F |
S |
L |
Une telle présentation a quelque chose d’illusoire. A la fête de l’Assomption, le manuscrit de Hartker comporte en effet deux antiennes avec ce texte mais avec des mélodies différentes, l’une du 1er mode, et l’autre du 7e mode. Hartker apparaît ici comme un reflet de l’ensemble de la tradition manuscrite[17] qui se divise pour cette antienne en deux mélodies, du 7e et du 1er mode, toutes deux étant attribuées à la même fête. Le CAO ne retient qu’une seule antienne.
De même, sous le numéro CAO 3423:
Iste est Ioannes, cui Christus in cruce Matrem virginem virgini commendavit1.
S. Joannis Ev. |
C |
|
E |
M |
V |
|
H |
R |
|
F |
|
|
1. C: Matrem virginem commendabat.
Cette présentation laisse croire à une simple variante textuelle dans un manuscrit non noté. Pourtant l’antienne se présente dans la tradition manuscrite[18] avec deux mélodies différentes, du 1er (manuscrits germaniques) et du 4e mode (manuscrits français et aquitains).
Ou encore, sous le numéro CAO 4682, on lit:
Salus aeterna mundo
apparuit, ut hominem perditum ad coelestia revocaret.1
Nat. Domini |
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|
|
|
|
|
|
|
D |
|
|
L |
Vigilia Epiphaniae |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L* |
1. L: revocare.
En fait, la mélodie de Bénévent (partagée par Metz 83 et Tolède 44.2) est un timbre du 8e mode, tandis que la mélodie de Saint-Denis est un 4e mode[19].
Dans le cas de l’antienne CAO 3655, une variante (apparemment) minime de texte peut être l’indice d’une différence complète de mélodie:
Magi viderunt1 stellam,2 obtulerunt Domino3 aurum, thus et myrrham.
Epiphania |
C |
|
|
|
|
|
R |
|
|
|
|
|
Infr. Oct. Epiph. |
|
|
|
|
|
|
|
D |
|
|
|
1. R: videntes.
2. D ajoute et.
3. C: Dominum.
La première note de l’apparat est erronée: tous les manuscrits que nous avons consultés donnent videntes[20]. Mais surtout, la mélodie de Saint-Denis (8e mode) est complètement différente de celle de Rheinau, Karlsruhe, Klosterneuburg et Worcester, qui s’accordent sur un timbre classique 1er/2e mode.
Il serait facile de multiplier les exemples.
Pour Quinquaginta annos (CAO 4541), nous avons recensé trois mélodies[21]: deux du 1er mode et une du 8e.
Pour Beata viscera (CAO 1573), il ne s’agit pas d’une antienne longue avec une variante courte à Saint-Denis, mais de deux antiennes différentes, l’une et l’autre du 8e mode[22].
Pour Stolam iucunditatis, l’apparente unité indiquée par CAO 1194 se divise en une mélodie du 8e mode (manuscrits germaniques) et un timbre du 1er mode (manuscrits bénéventains[23] et aquitains)[24].
De même, l’antienne A sæculo non est (CAO 4893) se divise entre un timbre «en IVA» et une mélodie du 2e mode, avec variante bénéventaine au 6e mode[25].
C’est une question importante sur laquelle nous aurons à revenir en conclusion de l’étude des variantes locales ou régionales (cf. infra, 3.1.3).
Cette étude a pour origine un travail mené par l’auteur à l’Atelier paléographique de Solesmes, travail qui a porté sur près de 2000 antiennes médiévales destinées au chant de la liturgie des Heures. Près de 150 manuscrits de l’Office ont été mis à contribution. En voici la liste, avec l’indication de l’époque, de l’origine et du type de notation:
AACHEN, |
Antiphonaire. |
xiii
ex. |
Aix la Chapelle. |
Allemande sur lignes «gothique». |
BAMBERG, |
Antiphonaire. |
xi. |
Bamberg. |
Allemande neumatique. |
BARI, |
Bréviaire (hiver). |
xiv. |
Bari. |
Carrée sur lignes. |
BENEVENTO, |
Bréviaire-missel (hiver). |
xii. |
Bénévent. |
Bénéventaine sur 1 ligne. |
BENEVENTO, |
Bréviaire-missel (été). |
xii. |
Bénévent. |
Bénéventaine sur 1 ligne. |
BENEVENTO, |
Antiphonaire. |
xii
ex. |
Bénévent. |
Bénéventaine sur 3 lignes. |
BENEVENTO, |
Bréviaire. |
xii. |
Bénévent. |
Bénéventaine sur 3 lignes. |
BENEVENTO, |
Graduel-tropaire-séquentiaire. |
xii
1/2. |
Bénévent. |
Bénéventaine sur 3 lignes. |
BOLOGNA, |
Passionnaire. |
xi. |
Italie du nord. |
Italienne neumatique (type Angelica 123). |
BOLOGNA, |
Processionnal- |
xiii-xiv. |
Brescia. |
Italienne sur lignes. |
BRUXELLES, |
Bréviaire. |
xii-xiii. |
Allemagne. |
Allemande neumatique. |
BRUXELLES, |
Graduel. |
xii. |
Clunisien. |
Aquitaine sur lignes. |
CAMBRIDGE, |
Psautier-collectaire- |
xi
2/2. |
Worcester ? |
Anglaise neumatique. |
CAMBRIDGE, |
Antiphonaire. |
xiii-xiv. |
Peterborough. |
Carrée sur lignes. |
CAMBRIDGE, |
Pontifical anglican. |
xiv. |
Angleterre. |
Carrée sur lignes. |
CAMBRIDGE, |
Antiphonaire. |
xiv. |
Springfields. |
Carrée sur lignes. |
CAMBRIDGE, |
Antiphonaire de Sarum. |
xiii. |
Barnwell (usage de Sarum). |
Carrée sur lignes. |
DURHAM, |
Antiphonaire. |
xi. |
Nord de la France. |
Française du nord neumatique. |
EVERINGHAM PARK, |
Antiphonaire. |
xiv. |
Usage de York. |
Carrée sur lignes. |
EVREUX, |
Antiphonaire. |
xiii. |
Abbaye de Lyre (diocèse d’Evreux). |
Française, carrés sur lignes. |
FIRENZE, |
Antiphonaire. |
xii. |
Florence. |
Italienne sur lignes. |
GERONA, |
Antiphonaire. |
xii. |
Collégiale San Felix de Gérone. |
Catalane neumatique. |
GRANDE-CHARTREUSE, |
Antiphonaire cartusien. |
xiv. |
Chartreuse (Rettel?). |
Carrée sur lignes. |
HEREFORD, |
Bréviaire. |
xiv. |
Hereford. |
Carrée sur lignes. |
IVREA, |
Antiphonaire. |
x-xi. |
Ivrée ou Pavie. Italie du nord. |
Neumatique (style breton). |
IVREA, |
Antiphonaire. |
xii. |
Ivrée ou Pavie. |
Italienne sur lignes. |
IVREA, |
Graduel. |
xi
1/2. |
Pavie. Italie du nord. |
Neumatique (éléments bretons). |
KARLSRUHE, |
Antiphonaire. |
xiii. |
Reichenau. |
Allemande sur lignes «gothique». |
KARLSRUHE, |
Antiphonaire. |
xiv. |
S. Georges de la Forêt Noire. |
Carrée sur lignes. |
KASSEL, |
Antiphonaire. |
xiv
ex. |
Friedeslar S. Pierre. |
Allemande sur lignes «à clous». |
KLOSTERNEUBURG, |
Antiphonaire. |
xiv. |
Klosterneuburg. |
Messine sur lignes «de Klosterneuburg». |
KLOSTERNEUBURG, |
Antiphonaire été. |
xii. |
Klosterneuburg. |
Messine sur lignes «de Klosterneuburg». |
KLOSTERNEUBURG, |
Antiphonaire hiver. |
xii. |
Klosterneuburg. |
Messine sur lignes «de Klosterneuburg». |
KLOSTERNEUBURG, |
Antiphonaire. |
xiii-xiv. |
Klosterneuburg. |
Messine sur lignes «de Klosterneuburg». |
KÖLN, |
Processionnal. |
xiv. |
Cologne. |
Allemande sur lignes «à clous». |
LONDON, |
Bréviaire. |
xi. |
Silos. |
Neumatique «wisigothique». |
LONDON, |
Antiphonaire. |
xi
ex. |
Silos. |
Neumatique «wisigothique». |
LONDON, |
Graduel. |
xi-xii. |
Noyon. |
Messine neumatique. |
LONDON, |
Bréviaire. |
xi. |
Exeter. |
Anglaise neumatique. |
LONDON, |
Pontifical. |
xiv. |
Angleterre. |
Carrée sur lignes. |
LONDON, |
Antiphonaire. |
xv. |
York. |
Carrée sur lignes. |
LUCCA, |
Antiphonaire camaldule. |
xii
in. |
Lucques. Italie centrale. |
Sur lignes «de Lucques». |
LUCCA, |
Antiphonaire. |
xii-xiii. |
Lucques. Italie centrale. |
Sur lignes «de Lucques». |
LUCCA, |
Antiphonaire. |
xii. |
Pontetetto S. Maria. Italie centrale. |
Sur lignes «de Lucques». |
LUCCA, |
Missel. |
xi. |
Lucques S. Sauveur osb. Italie centrale. |
Neumatique. |
LYON, |
Antiphonaire. |
xi-xii. |
Lyon? |
Française neumatique. |
LYON, |
Bréviaire. |
xiv
1320-25. |
Lyon. |
Carrée sur lignes. |
MADRID, |
Missel. |
xii
in. |
San Millán de la Cogolla. |
Aquitaine sur 1 ligne. |
MADRID, |
Graduel-tropaire-prosaire. |
xi
ex. |
San Millán (ou Silos). |
Aquitaine sur 1 ligne. |
MADRID, |
Processionnal- |
xiv. |
Toulouse, S Saturnin. |
Aquitaine sur 1 ligne. |
METZ, |
Antiphonaire. |
xiii
in. |
Metz (S. Arnould). |
Messine sur lignes. |
METZ, |
Bréviaire. |
xiii
ex. |
Metz. |
Messine sur lignes. |
MILANO, |
Missel. |
x. |
Région de Pavie. Italie du nord. |
Neumatique (style sangallien). |
MONT-RENAUD, |
Graduel-Antiphonaire. |
ix-x. |
Noyon (S. Eloi). |
Française du nord neumatique. |
MONTE-CASSINO, |
Bréviaire. |
xi
2/2. |
Mont-Cassin. |
Bénéventaine neumatique (diastématie partielle). |
MONTE-CASSINO, |
Antiphonaire. |
xii
2/2. |
Mont-Cassin. |
Bénéventaine neumatique (diastématie partielle). |
MONTSERRAT, |
Bréviaire et missel. |
xii. |
Andorre (San Romá dels Bons). |
Catalane neumatique. |
MONZA, |
Graduel-Antiphonaire. |
xi. |
Monza. |
Sangallienne neumatique. |
MONZA, |
Antiphonaire. |
xiii-xiv. |
Monza. Italie du nord. |
Sur lignes (style messin). |
MONZA, |
Antiphonaire. |
xii. |
Pavie. Italie du nord. |
Sur lignes (style français). |
MOUNT-MELLERAY, |
Antiphonaire cistercien. |
xii. |
Hauterive. |
Carrée sur lignes. |
MÜNCHEN, |
Bréviaire. |
xii. |
Prüfenung S. Georges. |
Allemande neumatique. |
MÜNCHEN, |
Obsequiale. |
xiii. |
Scheftlarn. |
Allemande neumatique. |
MÜNCHEN, |
Bréviaire o.f.m. |
xiii
(1235). |
Rome? Italie centrale. |
Sur lignes. |
NÜRNBERG, |
Antiphonaire prémontré. |
xiii. |
Utrecht. |
Allemande sur lignes «à clous». |
OXFORD, |
Bréviaire. |
xi. |
Brescia. Italie du nord. |
Neumatique (style français). |
OXFORD, |
Graduel. |
xii
2/2. |
Irlande. |
Anglo-normande sur lignes «à points liés». |
OXFORD, |
Antiphonaire. |
xiii. |
Gloucester S. Peter. |
Anglo-normande sur lignes «à points liés». |
PARIS, |
Graduel Process. |
xi
2/3. |
Gaillac. |
Aquitaine sur 1 ligne. |
PARIS, |
Antiphonaire. |
xiv-xv. |
Limoges S. Martial. |
Aquitaine «carrée» sur 1 ligne. |
PARIS, |
Graduel. |
xi
in. |
S. Yrieix. |
Aquitaine sur 1 ligne. |
PARIS, |
Graduel. |
xiii. |
Rouen Cathédrale. |
Carrée sur lignes. |
PARIS, |
Antiphonaire cistercien. |
xiv. |
Auxerre. |
Carrée sur lignes. |
PARIS, |
Antiphonaire. |
xii.
in. |
S. Maur des Fossés. |
Française sur lignes. |
PARIS, |
Antiphonaire. |
xi-xii. |
S. Maur des Fossés. |
Française neumatique «à points liés». |
PARIS, |
Antiphonaire. |
xii. |
S. Denis. |
Française sur lignes. |
PARIS, |
Antiphonaire. |
ix. |
Compiègne S. Corneille. |
Sans notation. |
PARIS, |
Antiphonaire. |
xii. |
Nevers. |
Française sur lignes. |
PARIS, |
Antiphonaire cistercien. |
xii. |
Morimondo. |
Sur lignes, influence gothique. |
PARIS, |
Antiphonaire. |
xiii
in. |
Sens. |
Française sur lignes. |
PARIS, |
Antiphonaire. |
xiii. |
Beauvais (S. Michel). |
Française, carrés sur lignes. |
PERUGIA, |
Antiphonaire. |
xiii. |
Pérouse (S. Fortunat). Italie centrale. |
Sur lignes. |
PIACENZA, |
Antiphonaire. |
xiii. |
Plaisance. |
Italienne sur lignes. |
PIACENZA, |
Antiphonaire. |
xiii. |
Plaisance. |
Italienne sur lignes. |
PORTSMOUTH, |
Antiphonaire cartusien. |
xv. |
Buxheim N.-D. |
Carrée sur lignes. |
PRAHA, |
Bréviaire. |
xiv-xv. |
Bohème. |
Messine sur lignes. |
PRAHA, |
Missel. |
xiii. |
Prague. |
Allemande sur lignes (influence messine). |
ROMA, |
Graduel Trop. Pros. |
xi
(1039). |
Bologne. Italie du nord. |
Neumatique. |
ROMA, |
Antiphonaire. |
xiv-xv. |
Bamberg. |
Allemande sur 5 lignes «à clous». |
ROMA, |
Missel Bréviaire. |
xii. |
Gaète ? Italie centrale. |
Sur lignes (style bénéventain). |
ROMA, |
Bréviaire Missel. |
xi
in. |
Monte Amiate. Italie du nord. |
Neumatique. |
ROMA, |
Office des morts. |
xi. |
S. Abundio. Italie du nord. |
Neumatique «de Côme» (style messin). |
ROMA, |
Antiphonaire. |
xii. |
Nursie S. Eutice. Italie centrale. |
Sur lignes. |
ROMA, |
Bréviaire. |
xii. |
Nursie S. Eutice. Italie centrale. |
Sur lignes (style bénéventain). |
ROMA, |
Ordo catéchumènes. |
xi. |
Mont-Cassin. |
Bénéventaine sur lignes. |
ROMA, |
Totum dominicain. |
xiii. |
Paris S. Jacques. |
Française, carrés sur lignes. |
ROMA, |
Bréviaire. |
xiii. |
France. |
Française carrés sur lignes. |
ROUEN, |
Missel-prosaire. |
xiii. |
Rouen. |
Carrée sur lignes. |
SALAMANCA, |
Missel-tropaire. |
xii
ex. |
Silos ou San Millan. |
Aquitaine sur 1 ligne. |
SALZBURG, |
Bréviaire. |
xi-xii. |
Salzbourg S. Pierre. |
Allemande neumatique. |
SANKT PAUL IM LAVANTTAL, |
Antiphonaire. |
xiv. |
Allemagne (Bamberg?) |
Allemande sur lignes «à clous». |
SANKT-GALLEN, |
Graduel. |
xi. |
Saint-Gall. |
Sangallienne neumatique. |
SANKT-GALLEN, |
Bréviaire été. |
xi
(1001-1039). |
Saint-Gall. |
Sangallienne neumatique. |
SANKT-GALLEN, |
Antiphonaire. |
xii. |
Saint-Gall. |
Sangallienne neumatique. |
SANKT-GALLEN, |
Antiphonaire. |
x-xi. |
Saint-Gall. |
Sangallienne neumatique. |
SANKT-GALLEN, |
Antiphonaire. |
xi-xiii. |
Saint-Gall. |
Allemande neumatique. |
SANKT-GALLEN, |
Antiphonaire. |
xvi. |
Saint-Gall. |
Allemande sur lignes «gothique». |
SILOS, |
Bréviaire. |
xiii. |
San Salvador de Celanova (Galice). |
Aquitaine sur 1 ligne. |
TOLEDO, |
Bréviaire. |
xii. |
Tolède?. |
Aquitaine sur 1 ligne. |
TOLEDO, |
Antiphonaire. |
x-xi. |
Sud de la France. |
Aquitaine neumatique. |
TOLEDO, |
Antiphonaire. |
xii. |
Aquitaine (sanctoral français). |
Aquitaine sur 1 ligne. |
TOLEDO, |
Antiphonaire. |
xiii
ex
– xiv in (1292-1317). |
Chartreuse. |
Carrée sur 4 lignes. |
TOLEDO, |
Antiphonaire. |
xii. |
Camaldule. Italie centrale. |
Sur 4 lignes. |
TOLEDO, |
Lectionnaire-antiphonaire. |
xiii-xiv. |
Pérouse? Italie centrale. |
Sur lignes (style bénéventain). |
TOURS, |
Bréviaire hiver. |
xiv. |
Tours S. Martin. |
Carrée sur lignes. |
TROYES, |
Bréviaire. |
xii
in. |
Troyes S. Loup. |
Française sur lignes «à points liés». |
UTRECHT, |
Antiphonaire. |
xii
ex. |
Utrecht. |
Messine sur lignes. |
VATICANO (Citta del), |
Antiphonaire «vieux-romain». |
xii
2/2. |
Rome S. Pierre. Italie centrale. |
Sur lignes. |
VATICANO (Citta del), |
Bréviaire o.f.m. |
xiii. |
Italie centrale. |
Sur lignes (style bénéventain). |
VATICANO (Citta del), |
Antiphonaire. |
xiii-xiv. |
Sicile ? Italie centrale. |
Sur lignes. |
VATICANO (Citta del), |
Processionnal. |
xii. |
Ravenne. |
Italienne sur lignes, «de transition» (influence bénéventaine). |
VATICANO (Citta del), |
Bréviaire. |
xiii
(1262). |
Chartres. |
Française sur lignes «à points liés». |
VATICANO (Citta del), |
Bréviaire. |
xi-xii. |
Italie centrale. |
Neumatique. |
VATICANO (Citta del), |
Bréviaire Missel. |
xi. |
Emilie. Italie centrale. |
Neumatique. |
VENDÔME, |
Bréviaire. |
xiii
mil. |
Vendôme Trinité. |
Française, carrés sur lignes. |
VERCELLI, |
Bréviaire. |
xiii. |
Namur ? Arras ? |
Messine sur lignes. |
VERCELLI, |
Graduel. |
xi-xii. |
Côme. Italie du nord. |
Neumatique «de Côme» (style messin). |
VERCELLI, |
Antiphonaire hiver. |
xiii. |
Italie nord. |
Italienne sur lignes. |
VERONA, |
Antiphonaire. |
xi. |
Vérone. |
Italienne neumatique. |
VICH, |
Processionnal-tropaire. |
xiii. |
Ripoll Sa Maria. |
Aquitaine sur lignes «gothique». |
VORAU, |
Antiphonaire. |
xvi-xv. |
Allemagne. |
Allemande sur lignes «gothique». |
WIEN, |
Missel-pontifical. |
xi. |
Allemagne. |
Allemande neumatique. |
WIEN, |
Rituel Process. |
xi. |
Mayence S. Alban. |
Allemande neumatique. |
WIEN, |
Antiphonaire. |
xi-xii. |
Salzbourg S. Pierre. |
Allemande neumatique. |
WORCESTER, |
Livre de chœur. |
xiii. |
Worcester. |
Carrée sur lignes. |
ZÜRICH, |
Bréviaire. |
xiii. |
Rheinau. |
Allemande neumatique. |
Sur cet ensemble de manuscrits utilisés, 31 sont plus souvent consultés:
AACHEN, Bischöfliches Domarchiv 20 |
BENEVENTO, Biblioteca capitolare 21 |
BENEVENTO, Biblioteca capitolare 22 |
FIRENZE, Biblioteca dell’Arcivescovado s.n. |
GRANDE-CHARTREUSE, 808 |
IVREA, Biblioteca capitolare 62 (LXIV) |
KARLSRUHE, Badische Landesbibliothek Aug. LX |
KARLSRUHE, Badische Landesbibliothek SG VI |
KLOSTERNEUBURG, Stiftsbibliothek 1012 |
KLOSTERNEUBURG, Stiftsbibliothek 1013 |
LUCCA, Biblioteca capitolare 602 |
LUCCA, Biblioteca capitolare 603 |
METZ, Bibliothèque municipale 83 |
METZ, Bibliothèque municipale 461 |
MONT-RENAUD, Collection privée. |
MONZA, Biblioteca capitolare e-15/79 |
MONZA, Biblioteca capitolare c-16/82 |
PARIS, Bibliothèque nationale de France lat 12 044 |
PARIS, Bibliothèque nationale de France lat 12 584 |
PARIS, Bibliothèque nationale de France lat 17 296 |
PIACENZA, Biblioteca capitolare 65 |
ROMA, Bibl. Vallicelliana C. 13 |
ROMA, Bibl. Vallicelliana C. 5 |
SANKT-GALLEN, Stiftsbibliothek 390-391 |
SANKT-GALLEN, Stiftsbibliothek 545 |
SILOS, Abadía Santo-Domingo 9 |
TOLEDO, Biblioteca capitular 44.1 |
TOLEDO, Biblioteca capitular 44.2 |
UTRECHT, Bibliotheek der Rijksuniversiteit 406 |
VERCELLI, Biblioteca capitolare 70 |
WORCESTER, Cathedral and Chapter Library F. 160 |
Enfin, lorsqu’il s’est agi d’établir des tableaux comparatifs, nous avons privilégié les 17 témoins suivants, souvent signalés en abrégé dans nos tableaux[26].
Manuscrits germaniques
H |
500 |
|
|
K1 |
636 |
* |
|
K2 |
640 |
|
|
A |
101 |
(*) |
|
Kl |
267 |
* |
Manuscrits aquitains
Tol1 |
|
* |
|
Tol2 |
538 |
* |
|
Silos |
842 |
|
Manuscrits bénéventains
Bv21 |
615 |
(*) |
|
Bv22 |
616 |
|
Manuscrits «français»
Eli/Mr |
326-728 |
|
|
F1 |
792 |
|
|
F2 |
|
* |
|
D |
796 |
|
|
W |
894 |
* |
|
GCh |
690 |
|
Cette présentation ne reflète pas seulement une répartition géographique: elle reprend les conclusions principales des recherches menées il y a quelques décennies en vue d’une édition critique du Graduel romain. Notre propos n’est pas d’aborder ici l’opportunité ni la validité de cette entreprise. Mais nous pensons qu’un certain nombre des conclusions publiées dans le volume intitulé «Groupement des manuscrits»[27] ont été confirmées par les recherches ultérieures, en particulier la division de la tradition manuscrite en plusieurs courants bien identifiés: germanique, aquitain, bénéventain et franco-anglais.
De façon analogique, nous appliquons au répertoire de l’office cette répartition en courants géographico-culturels. Les manuscrits du nord de l’Italie ne sont pas ignorés, mais ne sont consultés que ponctuellement. Pour le Propre de la messe un manuscrit (Laon 239) apparaissait isolé[28]; de même, le témoin lotharingien que nous avons choisi pour l’office (Metz 83) fait figure d’inclassable[29].
Notre recherche porte sur les variantes rencontrées dans la tradition manuscrite et les étudie pour les décrire, les classer et leur demander une certaine information relative aux traditions orales coexistantes. Nous avons donc cherché à disposer de témoins variés, géographiqement et culturellement parlant.
Pour chaque tradition, nous avons aussi retenu dans la mesure du possible un manuscrit neumatique le plus ancien possible pour le comparer avec les témoins diastématiques plus tardifs. Ainsi Hartker (H) pour les manuscrits germaniques, Toledo 44.1 (Tol1) pour l’Aquitaine, Mont-Renaud (Eli/Mr) pour la tradition de Saint-Denis, et Paris BnF lat 12584 (F1) pour les autres français.
Notre recherche ne porte ni sur un classement des manuscrits ni sur l’élaboration d’un archétype, ce qui nous dispense d’une consultation exhaustive – pour autant qu’elle serait réaliste – des témoins. Même si nous ne faisons pas nôtre la problématique qui a guidé R.-J. Hesbert dans sa recherche d’un archétype, plusieurs de ses réflexions sur le choix des manuscrits consultés étaient à retenir.
Les témoins «innombrables d’un répertoire contrôlé»[30] (les livres de chant des ordres religieux) doivent être ramenés à un petit nombre. Dans cette étude, nous n’avons guère pris en compte que les livres chartreux, en raison de leur implication particulière vis-à-vis de la qualité du si. Le chant cistercien et, par conséquent, le chant dominicain représentent en quelque sorte un éloignement volontariste par rapport aux traditions vivantes; pour ce motif, il était opportun de les écarter de cette étude.
Les travaux de Jean Claire sur les variantes dans l’office férial nous ont appris l’importance de certains témoins isolés ou tardifs[31]. Il est arrivé plusieurs fois dans l’histoire qu’une structure très ancienne resurgisse dans les livres de chant relativement récents[32]: les chaînons intermédiaires ont pu disparaître, mais la tradition s’est maintenue. Pour cette raison, les tableaux font parfois appel à quelques manuscrits rarement mis à contribution dans le reste de l’étude.
ACHEN, Bischöfliches Domarchiv- und
Domschatzkammer, Hs 20
BENEVENTO, Biblioteca capitolare 21
BENEVENTO, Biblioteca capitolare 22
KARLSRUHE, Badische Landesbibliothek Aug. LX
KARLSRUHE, Badische Landesbibliothek S.
Georges VI
KLOSTERNEUBURG, Stiftsbibliothek 1012-1013
METZ,
Bibliothèque municipale 83
MONT-RENAUD, Collection privée
SANKT-GALLEN, Stiftsbibliothek 390-391
TOLEDO, Biblioteca capitular 44.1
TOLEDO, Biblioteca capitular 44.2
WORCESTER, Cathedral and Chapter Lib. F. 160
[1] H. Potiron, «La note sensible», RG 15 (1930), 31, n. 1.
[2] Cf. M. Huglo, Les livres de chant liturgique, 79-80.
[3] G. Becker, Catalogi bibliothecarum antiqui, Bonn, 1885, § 4, n° 21.
[4] G. Becker, Catalogi bibliothecarum antiqui, Bonn, 1885, § 11, n° 238.
[5] Amalaire, De ordine antiphonarii, Prologus 17, ST 138, 363.
[6] M.-N. Colette, «Le
palimpseste de Turin, Paris B.N.F., Grec 2631. Son environnement liturgique et
musical», dans: Mediaeval Music Cultures on the Eastern and Western
shores of the Adriatic until the beginning of the 15th century.
International Musicological Symposium held in Split, Croatia, on May 21-24,
1997,
ed. Stanislav Tuksar, Zagreb, 2000, 285-302.
[7] M.-N. Colette, «La table du graduel palimpseste de Turin (xe s.). De l’organisation des messes du Commun dans les liturgies latines», Revue Mabillon 71 (1999), 37-66.
[8] M. Huglo, Les livres de chant liturgique, 118.
[9] J. P. S. van Dijk - J. H. Walker, The Origins of the Modern Roman Liturgy, Westminster-London, 1960.
[10] B. Stäblein, MGG, art. «Breviar», c. 316.
[11] P. Salmon, L’office divin au Moyen Age, Paris, 1967, 67.
[12] R.-J. Hesbert, CAO 4, xii.
[13] Cette liste mériterait d’être complétée: M. Huglo «L’édition critique de l’antiphonaire grégorien», Scriptorium 39 (1985), 130-132. Voir aussi la critique de K. Ottosen dans L’antiphonaire latin au Moyen Age. Réorganisation des séries de répons de l’Avent classés par R.-J. Hesbert, Roma, 1986, 1-10.
[14] La plus importante est la base de données cantus (consultable «en ligne» http://publish.uwo.ca/~cantus/). C’est un catalogue informatique des antiennes et des répons, regroupant actuellement 95 livres ou parties de livre de l’office. Loin de remplacer le CAO, cantus s’y réfère en permanence, et fonde sa structure sur lui. Son principal inconvénient est de se limiter à des incipits, et donc de receler parfois sous un même numéro du CAO des confusions implicites.
[15] Ce primat donné aux manuscrits neumatiques constituait déjà une des principales limites de la problématique de l’Edition critique du Graduel romain.
[16] Les premiers antiphonaires neumés de l’office apparaissent presqu’un siècle après leurs équivalents du Propre de la messe.
[17] Cf. notre tableau 70, en annexe.
[18] Cf. notre tableau 62, en annexe.
[19] Cf. notre tableau 26, en annexe.
[20] Erreur facilitée par l’existence d’une antienne de même incipit (CAO 3654), dotée de la variante viderunt.
[21] Cf. notre tableau 113, en annexe.
[22] Cf. notre tableau 34, en annexe.
[23] Le CAO a omis de mentionner la lacune du mot pulchritudinis dans Benevento 21.
[24] Cf. notre tableau 916, en annexe.
[25] Cf. notre tableau 97, en annexe.
[26] Le sigle en caractères gras représente l’abréviation utilisée dans nos tableaux. Le numéro à trois chiffres est celui attribué par Hesbert dans le CAO vol. 5. Selon la convention de cet auteur, les numéros supérieurs à 600 renvoient au cursus monastique, les autres au cursus séculier. Une astérique en dernière colonnes signale que le manuscrit est indexé par la base de données cantus (les parenthèses autour de l’astérisque indiquent que cet index est encore en préparation).
[27] Le Graduel romain. Edition critique. 4. Le stexte neumatique. vol. 1. Le groupement des manuscrits, Solesmes, 1960.
[28] D. Saulnier, Verdun 759, Introduction, vii.
[29] R.-J. Hesbert, CAO 5, 450.
[30] R.-J. Hesbert, CAO 5, vii.
[31] Cependant, notre problématique est un peu différente de la sienne. Il explique en effet que son choix de manuscrits est basé sur ceux qui lui paraissent a priori les plus éloignés de l’octoechos (J. Claire, Les répertoires liturgiques latins, 13).